Quels sont les avantages de la SCI ?

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L’avantage principal d’une SCI (la société civile immobilière), est la transmission simple et facile d’un patrimoine immobilier. En effet, les associés d’une SCI sont les propriétaires de différentes parts sociales de la SCI même et non pas des biens immobiliers en question, ce qui leur permet de diminuer les risques et faciliter les transmissions.

La cessions de part d’une SCI n’est pas aussi compliquée et aussi règlementée que la vente d’action par exemple. Nous allons étudier ceci en détail, dans l’article qui suit.

Qu’est-ce qu’une SCI ?

Commençons d’abord par comprendre ce que c’est qu’une SCI. La SCI est la société Civile Immobilière. Côté juridique, la SCI est une personne morale qui détient un ou plusieurs biens immobiliers. C’est un statut qui a beaucoup de notoriété depuis quelques années, puisqu’il permet à plusieurs associés d’avoir des biens immobiliers communs, tout en facilitant leur gestion et le partage des bénéfices.

Toutefois, les associés doivent également partager les pertes d’une façon proportionnelle. Il faut également savoir que les sociétés civiles ne peuvent pas avoir des activités commerciales (ni par rapport à leur forme, ni par rapport à leur objet social).

La principale caractéristique d’une SCI est la souplesse de sa gestion et de sa fonction. Les associés ont donc une responsabilité limitée. C’est pourquoi, elle est toujours prisée dans le cadre familial.

Les avantages d’une SCI

Les avantages d’une SCI sont nombreux :

  • Protection des biens immobiliers des associés de la SCI,
  • une transmission simple et facile du patrimoine immobilier,
  • un régime fiscal de la SCI flexible,
  • possibilité de vendre des parts de la SCI,
  • possibilité de modifier le capital social de la SCI,
  • le financement de la SCI,
  • partage des frais de la SCI,
  • la gestion de la SCI.

Protection des biens immobiliers des associés de la SCI

L’un des avantages les plus intéressants de la SCI est la protection des biens immobiliers des associés. En effet, les différents biens immobiliers détenus par la SCI sont immatriculés dans le registre de commerce de la société qui, comme on a dit plus haut, est considérée comme une personne morale.

La SCI est le seul et l’unique propriétaire des différents biens immobiliers. Ce qui fait qu’en cas de problème, les créanciers doivent d’abord se retourner vers la SCI. S’ils n’arrivent pas à trouver une solution au problème, ils vont devoir intenter les différents associés.

Sachez également que la responsabilité des associés n’est pas définie. Elle dépend principalement de l’importance de leurs parts. Donc, les créanciers sont obligés d’agir différemment pour chaque associé.

Une transmission simple et facile du patrimoine immobilier

L’autre avantage de la SCI c’est qu’elle permet de transmettre son patrimoine immobilier facilement. Effectivement, si la transmission n’est pas organisée, les héritiers sont capables de mettre fin à l’indivision, librement. Tandis que dans une SCI, les associés ne peuvent pas mettre fin à la société, en cas de désaccord, mais ils peuvent vendre leurs parts. D’ailleurs, ils ne peuvent pas sortir de la société, avant de trouver un acheteur. Bien qu’il ne fasse pas partie de la famille, cet acheteur, sera considéré comme un associé, ayant les mêmes avantages et les mêmes obligations.
Ceci va faciliter et conserver la gestion du bien.

Lorsque les parents et les enfants sont les seuls associés d’une SCI, on parle alors d’une SCI familiale.

Un régime fiscal de la SCI flexible

La SCI est soumise à un régime sur les revenus. La société n’a donc, aucun impôt à payer, ni des bénéfices à déclarer. Les impôts concernent uniquement les bénéfices réalisés par la société. Chacun d’entre eux, doit déclarer une quotte part du résultat à l’impôt sur les revenus. La SCI déduit quelques dépenses, comme les taxes foncières, les frais de gestion, et toutes les dépenses des travaux.

L’autre avantage de la SCI c’est tout déficit, à condition qu’il ne dépasse pas les 10 700 euros, est directement imputé des revenus de la SCI.

Si les déficits dépassent les 10 700 euros, ils seront imputés des dix ans à venir. Les associées sont imposées sur les plus values si les biens immobiliers sont vendus.